<aside> ❓ L’objectif de cette page est de regrouper des ressources scientifiques sur les tests d’intelligences et leurs implications : origine génétique/culturelle, définition de l’intelligence, biais raciaux, etc.

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Sources et livres :

Genes, Brains, and Human Potential: The Science and Ideology of Intelligence

Straightening the Bell Curve: How Stereotypes about Black Masculinity Drive Research on Race and Intelligence

Histoire des tests de QI

Sick? Or slow? On the origins of intelligence as a psychological object

Source :

The History and Construction of IQ Tests

Une bonne revue sur le sujet peut être trouvée dans ce livre :

Understanding Intelligence

The Testing Trap: How It Can Make or Break Your Career and Your Children's Futures

The IQ Mythology: Class, Race, Gender, and Inequality

Les premiers tests

Nous allons voir que les premiers tests visent avant tout à justifier la hiérarchie sociale et sont construits sur la base de présuposés, plus qu’autre chose.

• Première proposition par Galton en 1869 de proposer un test psychométrique. Il souhaite mesurer le temps de réaction à une tache, la précision de l’écoute etc, comme une mesure de l’intelligence et voir si cela corréle avec le statut social (spoiler : non).
• Galton publie le terme “mental test” en 1890 dans le journal “mind”, ce qui fait découvrir le sujet aux lecteurs, en particuliers aux chercheurs américains.
• Cattel et Miller utilisent des tests similaire (rapidité à entendre un signal, capacité à mesurer la différence entre deux poids legers + mémoire à court terme, capacité à nomer des couleurs, etc) sur des étudiants. Toujours aucune corrélation avec la catégorie sociale. ils avouent etre trés décus par les résultats.
• Ainsi les mesures proposées sont uniquement basées sur les présupposés des auteurs, en particulier l’idée que les classes populaires seraient grossières et peu capable de ces distinctions sensorielles.
• En 1903 Alfred Binnet se voit demander de créer un test pour identifier les élèves lents à l’école, afin d’éviter de reposer sur l’arbitraire des psychiatres sur les enfants “anormaux”. Le test doit donc ainsi faire la différence entre les enfants paresseux et les décifiants mentaux qui ne peuvent apprendre comme les autres.
• Le test est simplement des questions basés sur le savoir scolaire (mémoire, phrases à compléter etc), et les 30 questions sont classés par ordre de difficulté croissant.